Dialyse

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> Traitement : risques et précautions

Face au risque infectieux, une hygiène rigoureuse est indispensable.

L’ensemble des gestes effectués lors du traitement par hémodialyse, impose une très grande hygiène. En effet, le traitement par dialyse nécessite une manipulation directe du sang rendant aisée une contamination en l’absence d’hygiène rigoureuse.

Il est donc indispensable de maintenir une hygiène très stricte, notamment dans les zones concernées par tous les gestes médicaux : au niveau du bras, chez les patients ayant une fistule artério-veineuse ou au niveau de la région du cou chez les patients porteurs d’un cathéter. Les germes à l’origine de ces infections lors des ponctions sont presque tous portés par la peau. Ainsi, un nettoyage fréquent et rigoureux de ces zones cutanées permet d’en diminuer le portage. Avant tout geste les différents membres de l’équipe médicale doivent impérativement respecter un protocole d’asepsie rigoureux afin que les différents risques infectieux soient limités au maximum.

Patients dialysés sur fistule

En ce qui concerne les patients dialysés sur fistule, le bras de la fistule doit être régulièrement lavé avec des savons doux, sans traumatiser les zones de ponction notamment avant une séance de dialyse ; il est également indispensable d’avoir une très bonne hygiène des mains. Par ailleurs, les vêtements qui sont en contact avec la fistule doivent être suffisamment amples pour que cette dernière ne soit pas comprimée ; les jours de dialyse des vêtements à manches courtes sont souhaitables pour permettre un meilleur abord.

Patients dialysés sur cathéter.

En cas de problème sur la fistule artério-veineuse, le médecin peut décider de réaliser une dialyse sur cathéter. Ce dernier sera alors placé par voie fémorale ou jugulaire.

Chez ces patients porteurs d’un cathéter, il est bien connu que la pose elle-même du cathéter expose à des risques. Ces risques à l’insertion peuvent être de plusieurs types : risque infectieux, risque hémorragique, risque de ponction artérielle, risque de pneumothorax, risque d’atteinte du nerf brachial (douleur dans le bras, fourmillements). Néanmoins, l’ensemble de la procédure pour la pose du cathéter a largement été étudiée et permet de minimiser au maximum les risques inhérents à cette pose.

Une fois le cathéter installé, il est indispensable qu’un pansement bien fermé soit maintenu. Si par mégarde, ce pansement avait tendance à se décoller, dans un premier temps il devrait être modifié. Si ce problème persiste avec un nouveau pansement, le patient peut le recoller mais sans ouvrir ou décoller le pansement existant, mais en recollant par-dessus. En cas d’échec, ou si le pansement est trop décollé, le patient doit repasser au centre pour que ce dernier soit refait de façon stérile. Tous les soins effectués par le patient au niveau du pansement (recollage par exemple) doivent impérativement être faits avec une hygiène rigoureuse, tout particulièrement lavage des mains durant une minute avec du savon doux.

En ce qui concerne la toilette, les patients porteurs de cathéter peuvent se doucher, à condition de ne pas diriger le jet de douche sur le pansement du cathéter et de poser une serviette sèche sur ce dernier afin d’éviter les éclaboussures. Il est préférable de réaliser le shampoing après la douche, dans le lavabo, afin d’éviter de mouiller le pansement du cathéter, et ce d’autant que l’eau du robinet n’étant pas stérile risque de souiller le cathéter.

 
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